Lors du premier cours, après avoir fait quelques respirations: debout ou bien assis le dos droit sans rigidité.
1/ petit soupir par la bouche très légèrement ouverte (détente des épaules et relâchement du ventre)
2/ fermer les lêvres
3/ sentir les poumons qui se déploient.
A faire 3 ou 4 fois, en souplesse. Il ne faut jamais forcer le souffle au point d’être en apnée soit par un « remplissage » excessif des poumons (donc une inspiration exagérée) soit par une expiration extrême.
Cette manière de faire est capital au début pour éviter des crispations inutiles et néfastes pour l’ensemble du corps. A vouloir faire bien (trop bien) l’élève provoque (avec bonne volonté) des tentions diverses qui vont à l’encontre du dévoilement de leur voix.
Le beau son nous est donné à la naissance. La vie, notre histoire et le stress normal qui accompagne notre quotidien depuis la petite enfance perturbent les muscles de notre système phonatoire. Notre voix est notre moyen de communication. Communiquer n’est pas toujours si facile. Cela laisse des traces (tensions, scléroses…) sur nos muscles phonatoires. Retrouver cette voix naturelle passe entre autre par la douceur et la détente.
Voici un exercice doux (donc efficace) qui éveille les cordes vocale: (a faire sur ZZZ -comme le son d’un moustique- ou VVV -consonne que l’on peut maintenir comme une voyelle- en liant bien entre les deux notes.
Avant de commencer chaque exercice:
1/ petit soupir. 2/ fermer les lèvres. 3/ sentir ses poumons
Entre chaque phrase( le petit soupir correspondant au temps de la phrase chantée) passer à 2/ et 3/.
Exercice 3: Lentement, prendre le temps de laisser inspirer.


